• Combien touche t elle si elle fait passer le projet de loi ? En tout cas, s’il passe, elle sera assurée de pouvoir voir tous les spectacles et matchs sportifs sans avoir à débourser un sou ainsi que sa famille ! Elle renforce l'effet de monopole des sociétés de vente de billets, donc si vous achetez un billet et que vous ne puissiez pas aller au spectacle vous allez devoir de revendre "en douce" sans passer par Internet sinon gare aux sanctions ! Vive la France, pays des hommes et femmes libres ! Loi qui devrait être débattue le 28 septembre 2011 !

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    Prohibition de la revente de billets en ligne, MMM insiste deux fois
     Avec "tous les acteurs"

    Droit source : PC Inpact

     

    La députée Murielle Marland-Militello a déposé deux amendements au projet de loi Conso visant encore et toujours à prohiber la vente de billets en ligne de spectacles et de manifestations sportives. Le texte sera discuté la semaine prochaine, le 28 septembre dès 9h.

    football

    Le premier amendement est connu. Il reprend une première tentative décapitée par le Conseil constitutionnel lors de l’examen de la LOPPSI 2. Le juge constitutionnel avait censuré ce dispositif en raison d’une violation du principe de la proportionnalité. « En réprimant pour l'ensemble des manifestations culturelles, sportives ou commerciales la revente proposée ou réalisée sur un réseau de communication au public en ligne pour en tirer un bénéfice, le législateur s'est fondé sur des critères manifestement inappropriés à l'objet poursuivi. » Le texte méconnaissait ainsi «le principe de nécessité des délits et des peines. »

    En juin 2011, dans une proposition de loi, MMM voulait contourner cette censure en réduisant le champ d’application du texte. Comment ? En ne réservant la prohibition qu’aux seules reventes habituelles, non à toutes les transactions. Peine souhaitée ? 15 000 euros d’amende, voire 30 000 euros et un an de prison en cas de récidive. C’est cette idée qui fait l’objet du premier amendement.

    Prévenir les violences en prohibant la revente


    Un autre amendement toujours défendu par cette parlementaire vise cette fois les seules manifestations sportives, mais oublie le critère de l'habitude. Il veut autoriser le ministre de l’intérieur, saisi par les organisateurs ou les ayants droit, à prononcer par arrêté l'interdiction de la vente de billet par toute personne non autorisée. En cas de non-respect de l’arrêté ? 15 000 euros, puis les 30 000 euros d’amende et l’année d’emprisonnement si récidive.

    La députée va loin puisqu'elle souhaite que « la personne fournissant les moyens en vue de l’exposition de tels titres d'accès est passible des mêmes peines ». Pourraient être visés ici les intermédiaires techniques comme les hébergeurs.

    Dans l’exposé de ses motifs, MMM considère qu’il s’agit ici de garantir la sécurité physique des consommateurs en redonnant à l’ayant droit ou à l’organisateur la pleine maitrise des canaux de distribution des billets.

    Les hooligans du second marché


    L’explication est à peine tirée par les cheveux : « par le jeu du second marché, certaines personnes, pourtant interdites de stade, peuvent se procurer des billets et se retrouver admises dans les stades. Par le second marché, des supporters peuvent également se retrouver placés au milieu de supporters déchaînés du camp adverse, avec tous les risques de dérapage que cela induit. »

    Comme si, évidemment, les hooligans sanguinaires ne pouvaient se procurer des billets par personne interposée avant d’assister à tel match.

    MMM assure néanmoins que son idée est pleinement mesurée : « pour que cette restriction à la liberté de commerce, commandée par des exigences de sécurité, ne soit pas disproportionnée, seul de Ministre de l'intérieur pourra prononcer ou non cette interdiction en fonction de son bien-fondé au regard du risque existant sur la sécurité des biens et des personnes. »

    Interdiction demandée avant la mise en vente


    À ceci près que la députée veut que l’interdiction soit « demandée et prononcée avant la première mise en vente des billets pour la manifestation afin de ne pas léser des particuliers qui auraient revendu ou cédé leurs billets en toute bonne foi avant l'interdiction ». Ce qui accessoirement bétonnera le monopole des organisateurs sur ces transactions.

    Au ministère de l’intérieur d’anticiper donc ce risque futur et d’imposer aux prestataires le filtrage de ces offres sur les plateformes d’ecommerce. Des plateformes de revente qui, c’est un détail là encore, entrent en pleine concurrence avec les canaux officiels.

    Lorsque MMM a cherché à faire cosigner ses amendements, elle a adressé un courrier à ses collègues UMP dans lequel elle prétend que « ces deux amendements (…) ont fait l'objet de longs travaux avec tous les acteurs concernés ». Elle ne précise malheureusement pas le nom de "tous les acteurs" qui ont collaboré à ces riches travaux.
    Rédigée par Marc Rees le samedi 24 septembre 2011 à 10h43

     

     

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  • J'ai eu droit au martinet et je n'en suis pas morte...Il y a la façon de corriger l'enfant...Si le martinet est un engin de torture, pourquoi la vente est elle autorisée dans les magasins ?

    Si le père traversait des moments durs dû à la séparation et que l'enfant était pénible, voir exaspérant, cet homme n'a pas vu de mal a utiliser le martinet pour asseoir son autorité !

    Comment peut on condamner un homme à une peine de prison avec sursis alors qu'il n'a fait qu'utiliser son autorité de père ?

    De ce qui est dit dans l'article, il n'était pas connu comme père tortionnaire !

    Et on s'étonne après, qu'un gamin donne un coup de couteau à un prof parce qu'il lui a fait des réflexions dû à un devoir non rédigé ?

    Le gamin mentionner à pris 2 ans de prison avec sursis et 3 an de mise à l'épreuve !

    Il vaut mieux être jeune et tenter de tuer son prof que de donner une correction à son enfant...La justice est plus qu'aveugle, elle est irrécupérable das son jugement inadapté en fonction des faits !

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    Il punit son enfant de trois ans avec un martinet : 4 mois de prison avec sursis

    21/09/2011 à 17h43 - mis à jour le 22/09/2011 à 10h36

    Salbris, dans le Loir-et-Cher.
    La scène se passe le 28 octobre 2010. Ce jour là, l'employée de l'ADMR (L'association du service à domicile, du service à la personne) entend les cris de l'enfant et prévient sa hiérarchie, précise la Nouvelle République.

    Le père de famille a corrigé son enfant en lui donnant des coups de martinet sur les cuisses.

    Devant le tribunal, le père a reconnu les faits et expliqué qu'à l'époque il était perturbé à cause du chômage et de la séparation d'avec sa femme, mère des deux enfants. Selon le parquet, ces faits étaient isolés, c'est à dire qu'on ne leur connaissait pas de précédent chez cet homme.

    Son avocat a précisé qu'il avait démissionné de son emploi à Toulouse pour être plus près de ses enfants et que lorsque sa compagne était partie "il avait perdu pied".

    Le motif retenu par le tribunal pour le condamner est : "violences sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité", ce qui lui vaut quatre mois de prison avec sursis.

     

    Henri
    Chroniqueur invité

    Sources : La Nouvelel République

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  • Attention si vous êtes chez SFR, Orange et Bouigue Télécom pour vos portables... Lisez bien cet article !

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    Téléphonie : gare aux cadeaux empoisonnés

    Par Frédéric Frangeul

    Publié le 21 septembre 2011 à 20h07 Mis à jour le 21 septembre 2011 à 20h15

    Une enquête récente le démarchage pratiqué par les opérateurs pour renouveler à leur insu l'engagement des clients. © MAXPPP

    Une enquête dénonce les méthodes employées pour renouveler les contrats des clients.

    L'UFC-Que Choisir pointe du doigt dans une enquête récente le démarchage pratiqué par les opérateurs pour tenter de renouveler l'engagement des clients, à leur insu. En 10 jours, l’association de défense des consommateurs a reçu de nombreux témoignages dénonçant l’attitude des trois opérateurs historiques , Orange et SFR et Bouygues.

    Des "cadeaux" qui masquent un renouvellement du contrat

    A chaque fois, la même technique. L'abonné reçoit un SMS ou un appel d’un commercial lui proposant des petits cadeaux, sous la forme de minutes d’appels supplémentaires ou de réduction sur sa facture. Ce qu’il ignore, à moins de le demander expressément, c’est que ce "cadeau" est assorti d’un renouvellement de son contrat pour une durée de 12 à 24 mois.

    Comme des centaines de clients qui se sont plaints de ces pratiques, Nicolas a failli connaître cette mésaventure. Son opérateur lui a proposé en juin dernier de récompenser sa fidélité en lui octroyant une réduction de 6 euros sur sa facture. Il a dans un premier temps accepté, avant de demander si cette remise était assortie d'une condition. Le commercial lui alors répondu que son nouveau forfait prenait effet à la date du jour. Nicolas a alors rejeté l'offre et préfère maintenant en sourire. "C'était une remise pour récompenser ma fidélité à venir", ironise-t-il à Europe1.fr.

    Les opérateurs redoutent l’évolution du marché, selon l’UFC

    D’autres abonnés ont connu des situations encore plus surprenantes. "Mon contrat s'arrêtait initialement en en juin 2012", explique Cyril à Europe1.fr. "J'ai constaté au printemps dernier que la fin de mon engagement était passée à mars 2013". Un message sur bas de la facture lui stipulait simplement qu'il avait "souscrit un réengagement de 24 mois via un opérateur distant". Or, il est en sûr, il n'a reçu aucun appel de son opérateur et n'a entrepris aucune démarche en ce sens sur Internet.

    Pour l’UFC-Que Choisir, ces témoignages illustrent la stratégie agressive adoptée par les opérateurs face à un marché de la téléphonie mobile en pleine évolution. Ils veulent à tout prix éviter d'avoir des clients libres de tout contrat, susceptibles de partir à tout moment chez la concurrence pour profiter d’offres plus intéressantes. Et ce, alors que l’arrivée imminente du nouvel entrant, Free , va encore modifier la donne.

     

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  •  Eh bien il ne manquait plus que cela...Les sourds et les malentendants sont interdits d'avion...Ils  ne sont pas gonflé...On est déjà privé de beaucoup de choses mais là...Interdit de transport aérien, c'est un vrai scandale... !

    Source : TF1. news !

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     Des sourds interdits d'avion

    Par A.Ga., le 21 septembre 2011 à 10h36 , mis à jour le 21 septembre 2011 à 14h26

    Lundi, un groupe de sourds et malentendants s'est vu refuser l'embarquement d'un vol Air Méditerranée à cause de leur handicap. Pour des raisons de sécurité, a argumenté le pilote. Roselyne Bachelot demande un point sur la discrimination dans les transports.

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    Article suivant dans France : Pression scolaire : quand les parents souffrent aussi

    L'aéroport de Marseille, la nuit de dimanche à lundi. Un groupe de 23 personnes s'apprêtent à embarquer sur un vol Air Méditerranée. Destination, la Turquie pour des vacances. Au dernier moment, alors que leurs valises sont déjà parties en soute, une personne de la compagnie leur explique qu'ils ne peuvent pas monter à bord de l'avion. Le commandant de bord leur en refuse l'accès. Motif : la plupart des membres de ce groupe sont sourds ou malentendants.


     
    Le pilote évoque des "raisons de sécurité". Le groupe lui rétorque que ces personnes ont déjà voyagé en avion et qu'elles comprennent les consignes de sécurité. Le commandant de bord campe sur ses positions. "Les personnes sourdes entendent très bien avec les yeux, et de façon beaucoup plus attentive que d'autres passagers, explique à Libération, qui a révélé l'information Fabienne Guiramand, interprète en langue des signes, dont la mère faisait partie du groupe. Par exemple, quand des Chinois voyagent, ils ne comprennent souvent pas mieux les mots dans les cabines. C'est juste un problème de langue, pas de handicap."

    Bachelot demande un point sur les discriminations
     
    Toujours à Libération, la directrice générale d'Air Méditerranée Anne Loubet explique que la compagnie n'avait pas été prévenue à temps du handicap des voyageurs. "Les malentendants sont considérés comme des personnes à mobilité réduite, et nous devons mettre en place des personnels supplémentaires dans ces cas-là". Selon Fabienne Guiramand, la législation indique que seules les personnes sourdes et aveugles sont considérées comme à mobilité réduite, or les 23 voyageurs n'étaient que sourd ou mal-entendant, ce qui explique pourquoi leur agence de voyage n'a pas prévenu la compagnie aérienne.

    Une plainte doit être déposée devant l'ex-Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité désormais fondue dans le nouveau poste de Défenseur des droits. A ce dernier, la ministre des Solidarités Roselyne Bachelot a demandé mercredi "un point sur les discriminations que subissent encore les personnes handicapées dans l'accès aux transports". "Dans un vol aérien, une personne sourde est dans la même situation qu'une personne qui ne comprend pas la langue de l'équipage. Devrons-nous désormais réserver l'accès à bord aux seules personnes qui parlent l'anglais ou le français ?", s'est interrogée la ministre.

    Par A.Ga. le 21 septembre 2011 à 10:36

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  • On a pas fini de serrer la ceinture au point qu'on ne pourra plus respirer... Les banques arnaquent le public et autres clients alors pourquoi se gêner avec les communes... on n'arrête pas de dire qu'il faut contrôler les banques et ne plus les laisser se gérer seules même après les histoires de traders le gouvernement n'a pris que des "mesurettes" pour elles et nous c'est "le gros coup de masse" à chaque fois !

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    Des milliers de communes françaises surendettées

    Par Mathilde Golla Mis à jour le 21/09/2011 à 10:18 | publié le 21/09/2011 à 07:01

     
    Dexia aurait accordé pour 25 milliards d'euros de prêts structurés avant la crise, dont certains sont devenus toxiques, à 5500 entités publiques. Le surcoût de ces crédits était évalué à 3,9 milliards d'euros à la fin 2009, selon Libération.

     

    La faillite de milliers de communes, collectivités territoriales et établissements publiques français tend à devenir une réalité. De fait, 5500 entités publiques ont souscrit à des prêts toxiques entre 1995 et 2009, selon un document confidentiel de la banque Dexia révélé par Libération.

    Ainsi, au plus fort de la bulle financière, le spécialiste du financement des collectivités territoriales aurait attribué pour 25 milliards d'euros de prêts structurés, dont certains sont devenus toxiques, à ses clients, souligne le quotidien. «Selon l'estimation faite par la banque, le surcoût de ces emprunts était évalué à 3,9 milliards d'euros à la fin 2009» avance le journal avant d'ajouter «ce qui veut dire que les collectivités devraient payer une pénalité de cet ordre».

    Il n'y aurait pas de distinction entre les communes touchées par le spectre de cette crise des «subprime» à la française. Ainsi, les «collectivités de droite comme de gauche, les grandes communautés urbaines comme les petites villes» sont concernées. Le quotidien cite l'exemple d'Antibes «qui avait emprunté 60 millions, paierait 21 millions en plus de cette somme». Les autres départements sont également affectés : «Le département de la Loire règlerait, lui, une ardoise de 22 millions en sus des 96 millions de prêts toxiques et l'hôpital de Dijon devrait s'acquitter de 31 millions d'intérêts pour un emprunt toxique de 111 millions», écrit Libération.

    Dans une interview accordé au Figaro en octobre 2008, Gérard Bayol, alors directeur général de Dexia, citait «les cabinets de conseils qui évaluaient entre 25 et 30 milliards le montant des produits structurés distribués aux collectivités». Depuis l'éclatement de la crise financière, certains de ces produits financiers complexes sont devenus toxiques. Cet été, un rapport de la cour des comptes intitulé «la gestion de la dette publique locale» a évalué le montant de ces prêts toxiques entre 10 et 12 milliards sur une dette de 160 milliards.

    D'autres banques ont distribué des prêts toxiques

    Dexia n'est pas la seule banque à avoir accordé des prêts devenus toxiques aux collectivités territoriales. Les Caisses d'Épargnes, le Crédit agricole et la Société générale auraient également été très présents sur le marché.

    Déjà au début du mois, Le Parisien-Aujourd'hui en France revelait que des centaines de communes s'étaient faites piéger par des emprunts indéxés sur le franc suisse. Attirés par des taux d'intérêt en-dessous du marché et des placements revendiqués comme sûrs par les banques, de nombreuses collectivités locales se sont en effet laissées tenter par des produits dits «structurés» utilisant des taux variables indexés sur des monnaies tel que le franc suisse. Or avec la récente flambée de la monnaie helvète, les taux d'intérêt de ces placements se sont envolés, pouvant atteindre 20%, et les pénalités de remboursement anticipées atteignent des sommets.

    Ces questions devraient être abordées aujourd'hui à l'Assemblée nationale. Claude Bartolone, député PS et président du conseil général de Seine Saint Denis, préside une commission d'enquête «sur les produits financiers à risque souscrits par des acteurs locaux». Ce dernier particulièrement concerné après avoir découvert que son département est surrendétté a déjà déclaré la guerre aux banques.

     

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  • Tous les livres cités dans cet article, je les connais, je les ai lu et je les ai aimé tout comme TINTIN qui a tellement été attaqué !

    On a également critiqué les contes de fées...Quand allons nous être condamnés parce que l'on lit ce type d'ouvrage ?

    Tout est analysé, décortiqué... On a l'impression que lire, devient, actuellement, un danger surtout quand on est enfants car qui sait... En lisant des BD on peut devenir terroristes... pas avec les jeux vidéos mais en lisant, Lucky Luke, Tintin, Astérix et Obélix et autres !

    En plus on s'en prend aussi à mon héros préféré "Gaston Lagaffe" ce serait des histoires qui tourneraient au terrorisme !

    N'offrez plus de BD à vos enfants ou petits enfants, vous serez suspecté de vouloir en faire des révolutionnaires même en ayant 3 ans !

    A quand le petit livre "bleu, blanc, rouge" de Notre président Bien aimé et vénéré ?

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    Lundi 6 juin 2011 –

     

    Astérix, Lucky Luke, Gaston Lagaffe... ce que cachent les BD de notre enfance

     

    Depuis que l'on sait que les Schtroumpfs sont des nazis, communistes et misogynes, nous avons revisité nos classiques. Ou quand on se rend compte que Mickey est un fasciste, Lucky Luke un détraqué sexuel, Astérix un lepéniste, et Gaston Lagaffe un dangereux terroriste de l'ultragauche.

    On savait déjà que Tintin était colonialiste et raciste. Mais en publiant Le Petit livre bleu, ce sont nos illusions sur nos amis les Schtroumpfs que le politologue Antoine Buéno a réduites à néant. Loin de n'être que d'innocents lutins en culottes blanches, ces héros de notre enfance apparaissent enfin sous leur vrai jour: celui d'une bande d'utopistes fanatiques à tendance phallocrate, stalinienne et nazie.

    Surinterprétation? Ne soyez pas naïf, c'était sous vos yeux depuis le début.

    Du coup, l'envie vient de porter un regard nouveau sur les bandes dessinées qui ont bercé nos jeunes années, au cas où l'on serait passé à côté des doubles sens cachés dans les histoires de Lucky Luke ou de l'oncle Picsou. Et là, c'est le choc.

    L'affaire Schtroumpf n'était que la partie émergée de l'iceberg: si on prend le temps de les analyser méthodiquement, on se rend compte que la plupart des BD que nous —et nos chères têtes blondes— avons dévorées devraient être interdites aux moins de 18 ans, voire intégralement censurées. Petit échantillon des plus dangereuses.

    Astérix ou le racisme sympa

     

    On a souvent évoqué la dimension satirique des aventures d'Astérix: en somme, les personnages de Goscinny et Uderzo ne seraient qu'une caricature rigolote du Français moyen, présenté comme un être râleur et chauvin, mais au final profondément altruiste et ouvert sur le monde. C'est faire preuve de beaucoup trop d'indulgence face à ce déferlement de clichés racistes à propos de tout ce qui ne ressemble pas de près ou de loin à un Gaulois: dans l'univers d'Astérix, les Anglais sont tous des pisse-froids, les Égyptiens sont fourbes et veules, et les Belges sont pour la plupart des gros beaufs.

    Cela dit, pour les deux auteurs, les autres pays nous restent utiles quand il s'agit de faire du tourisme. Car dans le monde d'Astérix, au fond, on aime bien les étrangers, mais chez eux: la politique d'immigration du petit village gaulois ressemble en effet furieusement à un programme du FN puisqu'aucun personnage extérieur, en 34 épisodes, n'a réussi à s'y installer sur le long terme. Mais de toute façon, qui voudrait vivre au sein de cette micro-société xénophobe, alcoolique et hyperviolente?     

    Blake et Mortimer: l'œuvre crypto-gay par excellence

    Les BD de Blake et Mortimer devraient quitter au plus vite le rayon «enfants» de nos librairies. Car plus encore que dans les aventures de Tintin ou de Spirou et Fantasio, la tension homo-érotique qui parcourt l'œuvre d'Edgar P. Jacobs est palpable à chaque page. Elle s'affiche d'abord de façon éloquente dans l'association des deux personnages principaux: d'un côté, le viril et trapu professeur Mortimer, accro à la pipe et toujours prompt au contact physique avec ses adversaires; de l'autre, l'efféminé capitaine Blake avec sa belle moustache blonde et sa flegmatique élégance.

    Ajoutons que ces deux-là vivent ensemble et passent une bonne partie de leur temps dans des tunnels longs, obscurs et humides (Le Mystère de la Grande Pyramide, L'Énigme de l'Atlantide et L'Affaire du collier notamment), et il ne sera guère besoin d'en dire plus. Ah si: à votre avis, pourquoi le nombre de femmes présentes dans la série se compte sur les doigts d'une main? Une coïncidence?

    Mickey ou le fascisme à grandes oreilles

    Difficile de trouver meilleure incarnation du fascisme cool. A l'inverse de ses potes Dingo ou Donald, Mickey est un être froid et parfait, sans aucun sens de l'humour, dont le seul moteur dans l'existence est la poursuite implacable des «méchants» (Pat Hibulaire, le Fantôme noir), c'est-à-dire de tous les individus qui ne correspondent pas à son idéal de pureté carrément malsain, voire hitlérien.

    Sous couvert de défendre une morale publique qui n'existe que dans son cerveau malade, Mickey est une souris hyper-sécuritaire, qui fut tour à tour détective, flic et même soldat dans certaines bandes dessinées, et d'autant plus flippante qu'elle arbore en permanence le sourire détendu de qui a la conscience tranquille.

    Plus grave: y compris dans les épisodes où il n'apparaît que comme simple citoyen, Mickey ne peut pas s'empêcher d'aider le commissaire Finot dans ses enquêtes, alors que personne ne lui a rien demandé. Notons que son obsession hygiéniste quasi-pathologique n'a rien d'étonnant venant d'un personnage créé par un détraqué anti-communiste notoire comme Walt Disney. Et dire qu'on crée des parcs d'attractions à sa gloire. 

    Lucky Luke, le tireur frustré

    Un héros qui «tire plus vite que son ombre», ça ne vous met pas la puce à l'oreille? Et la présence de tous ces pistolets longs et durs à chaque coin de page, non plus? Il faut être aveugle pour ne pas voir dans le personnage inventé par le Belge Morris un éjaculateur précoce incroyablement complexé qui tente de compenser ses défaillances sexuelles par une consommation frénétique de cigarettes et une obsession toute phallique pour les flingues.

    En réalité, qu'elles mettent en scène des affrontements avec Jesse James, Billy the Kid ou les frères Dalton, toutes les aventures de Lucky Luke s'apparentent à une vaste quête freudienne pour savoir qui a la plus grosse. On remarquera que, comme dans le mythe de Sisyphe, cette quête est vouée à l'échec éternel dans le cas des Dalton, puisqu'il a beau les envoyer en prison un épisode sur deux, ils finissent toujours par s'évader: chassez le refoulé, il revient au galop.

    Autre élément troublant: chaque fois qu'une femme en veut à la vertu de notre brave cow-boy, il se refuse à elle, préférant développer une stratégie d'évitement qui l'amène à chaque fin d'album à fuir sur son cheval en chantant tristement sa solitude. Une manière de garder secret son handicap intime?

    Gaston Lagaffe: une apologie de l'anarcho-terrorisme

    Si vous avez toujours considéré Gaston Lagaffe comme un sympathique branleur parfaitement inoffensif, relisez attentivement la série créée par Franquin en 1957. Vous y trouverez une violente apologie de l'activisme d'ultra-gauche le plus forcené. Certes, avec son pull vert, son gros nez et ses espadrilles trouées, Gaston a en effet l’air d'un type sympa. Surtout qu'il aime bien les animaux et passe son temps à mettre au point des inventions plus amusantes les unes que les autres (le Gaffophone, le bilboquet-casque à pointe, etc.).

    Mais les apparences sont trompeuses: dans chaque gag, Gaston finit toujours par saborder le travail de ses collègues. Et ce, toujours avec l'excuse sournoise de la «gaffe» involontaire. À d'autres! Au fond, ce que cet anarchiste radical de Gaston n'a jamais pu encaisser, c'est cette maudite société capitaliste et ultra-productiviste qui empêche les honnêtes feignants comme lui de profiter du système.

    Voir par exemple les épisodes dangereusement subversifs où il s'en prend aux parcmètres qu'il considère comme les instruments totalitaires de l'asservissement de l'individu à l'État. À côté de Gaston, Julien Coupat est un petit rigolo.

    L'oncle Picsou et l'esprit du capitalisme

    L'oncle Picsou, un vieux bougon pas méchant? Ouvrez les yeux: en terme de propagande capitaliste, les BD du canard inventé par Carl Barks battent tous les records. Picsou, dans TOUTES ses aventures, ne poursuit qu'un seul but: amasser un maximum de pognon, si possible en écrasant la concurrence (Miss Tick, Gripsou, les Rapetou) et en exploitant au maximum Donald, son prolétaire de neveu. Si encore le vieux radin faisait un peu profiter les autres de sa gigantesque fortune! Mais non, ni Donald, ni Riri, ni Fifi, et encore moins Loulou ne touchent jamais le moindre pourcentage des revenus de leur oncle.

    En bon calviniste besogneux et ascétique (cf. L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme de Max Weber), Picsou lui-même ne jouit jamais des fruits de son labeur, la seule volupté qu'il s'autorise consistant à plonger quotidiennement dans sa réserve de pièces. Bien sûr, on peut lui trouver des excuses, par exemple en relisant la série La jeunesse de Picsou par Don Rosa sous l'angle bourdieusien: et si tout son parcours n'était motivé que par un immense désir de revanche sociale?

    Rappelons que lorsqu'il n'était qu'un enfant issu de la classe populaire, Picsou jura solennellement de compter tous ses sous et de se méfier de tout le monde après s'être fait escroquer par un ami de son père. Sur un plan plus psychanalytique, son amour déçu pour la chanteuse de saloon Goldie peut également expliquer sa cupidité névrotique: un peu comme Lucky Luke, Picsou ne ferait-il qu'investir sa libido frustrée dans une quête infinie, en l'occurrence l'accumulation de richesses?

    Bel exemple pour la jeunesse, en tout cas! 

    Pierre Ancery

    Si vous aimez la BD, n'oubliez pas Des Bulles carrées, le blog BD de Slate.

    Source : http://www.slate.fr/story/39121/asterix-lucky-luke-gaston-lagaffe-sens-caches-bd-enfance

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  • Beaucoup d'encres ont coulé, beaucoup de rhumeurs ont circulé...Je parierais même que cette histoire fait l'objet de paris entre copains ou copines !

    L'être humain aime les histoires surtout celles qui ont une mauvaise odeur... Au vu du chiffre d'audience de dimanche soir, à TF1 pour écouter parler DSK, on ne pourra pas me traiter de menteuse...13,4 millions de spectateurs, la plus grosse audience connue pour un journal télévisé sur TF1;

    Qu'en est il ressorti de cet interwiew si ce n'est que DSK n'est pas fier de lui, mais il est un homme qui ne sais pas dire NON à sa libido, il n'aurait pas vu venir "le piège"... c'est la femme de ménage qui est responsable... C'est un homme après tout et elle l'aurait provoqué... Il serait excusable... Ce n'est qu'une simple "bagatelle"...Il n'y a pas "mort d'homme"... Il reconnaît qu'il n'aurait pas dû se laisser tenter...!

    Pour se faire pardonner, il nous a fait un beau cours sur l'économie mondiale...Une façon de dire "Je suis un chaud Lapin mais je suis important pour vous... Je suis le meilleur comme économiste... Il faut encore compter avec moi pour la politique... Je vais me faire oublier un peu mais mes amis socialistes ont gardé une place tout chaude dans le parti donc je reviendrai me présenter aux élections de 2017...!

    Me doutant de comment cela allait se passer sur TF1, surtout que la journaliste qui l'interrogeait était une grande amie de sa femme, je n'ai pas regardé l'émission en direct... Je ne m'intéresse pas aux propos d'un malade sexuel...Car c'est un malade sexuel... Sa filleulle va avoir beaucoup de mal à gagner contre lui car il est archi-protégé et la France est un pays où la femme violée a énormément de mal à se faire reconnaître victime...!

    J'ai regardé en partie l'interwiew de DSK en différé, j'ai lu les commentaires des articles afin d'y confronter les avis des autres au mien !

    Ma conclusion qui n'engage que moi... DSK ne doit travailler qu'avec des hommes, il est dangereux pour les femmes qui seront sous ses ordres !

     

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  • Dans l'article qui suit, il est question de l'enlèvements des 2 fillettes kidnapées le samedi soir  17 09 2011.

    Je ne comprends pas comment des parents ont pu confier leurs fillettes à des étrangers surtout à 21 h...C'est une heure pour aller se coucher où regarder la télévision en famille vu que c'était un samedi soir.

    Comment des parents dignes de ce nom, ont ils pu faire confiance à des gens dont ils ne savaient rien ?

    Non seulement il faut remettre des cours de morale à l'école mais il va falloir créer une école "DES PARENTS" afin, dès qu'on a un enfant, savoir comment se comporter avec .

    Il y aurait moyen de créer des emplois chez les seniors qui pourraient transmettre leurs expériences !

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    Publié le 19/09/2011 07:55 | La Dépêche du Midi

    Fillettes enlevées dans la Sarthe : les ravisseurs recherchés

    sarthe

     


    Marc Chapin pose avec une photo de ses deux filles, Charline (G) et Julie, parties la veille au soir se promener avec un couple de leur voisinage. Elles ont été retrouvées, seules, à la gare routière de La Flèche, hier soir./Photo AFP

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    Le dispositif « Alerte enlèvement » a été déclenché, hier après-midi, par le parquet du Mans, après la disparition inquiétante la veille de deux fillettes à La Flèche dans la Sarthe. Elles ont été retrouvées hier saines et sauves sur le parking de la gare routière.

    Le parquet du Mans a déclenché hier après-midi le plan « Alerte-enlèvement » après la disparition inquiétante de Charline et Julie, deux sœurs de 12 et 10 ans, parties samedi soir se promener avec un couple de leur voisinage et qui ne sont pas rentrées chez elles à La Flèche (Sarthe), près du Mans.

    Elles ont été retrouvées saines et sauves peu après, vers 18 heures sur un parking de la gare routière de La Flèche. Le déclenchement du dispositif « Alerte-enlèvement » a probablement fait peur aux ravisseurs qui étaient toujours recherchés hier soir.

    Selon le maire de La Flèche, Guy-Michel Chauveau, les fillettes étaient « émues, en bonne santé et demandant à se restaurer ». Ce sont des particuliers qui les ont reconnues et conduites jusqu'à la gendarmerie. Après avoir été entendues, elles devaient être conduites pour des examens de santé à l'hôpital du Mans où elles devaient passer la nuit.

    Le procureur n'a pas souhaité confirmer l'information.

    Soupçons sur un jeune couple

    Samedi à 21 heures, Charline, l'aînée des fillettes, demande la permission à sa mère d'aller faire une promenade avec un jeune couple qu'elles connaissaient pour l'avoir rencontré sur une aire de jeu du quartier Saint-Germain-du-Val, une zone un peu isolée au nord de La Flèche. Avec l'aval de leur mère qui ne connaissait que peu ces deux personnes, Charline et Julie sont parties à pied avec le couple.

    À 1 heure du matin dimanche, la mère des fillettes, ne les voyant pas revenir à la maison, a alerté les gendarmes. Selon des témoignages d'enfants du quartier, Vanessa et Maxime, le couple vu avec les deux fillettes, fréquentaient le quartier et ses aires de jeu depuis « quelques jours seulement », avec leur bébé de 18 mois.

    Un important dispositif de recherches a été déployé dès la nuit de samedi à dimanche pour retrouver les deux sœurs. Un hélicoptère de la section aérienne de Tours survolait dimanche La Flèche et une cinquantaine de militaires sillonnaient le quartier où vivent les fillettes, pour tenter de localiser le couple avec lequel elles sont parties. Le plan « Alerte-enlèvement » a finalement été déclenché vers 16 h 30, hier.


    L'efficacité sans faille de l'Alerte enlèvement

    Le plan Alerte enlèvement, mis en place en France en février 2006, a été déclenché dimanche pour la dixième fois. à chaque fois, les enfants recherchés ont tous été retrouvés sains et saufs. C'est un dispositif d'alerte massive et immédiate pour rechercher un enfant enlevé, largement inspiré du plan « Amber Alert », créé au Texas en 1996, après l'enlèvement et l'assassinat de la petite Amber Hagerman.

    En France, il consiste à lancer en cas de rapt d'enfant mineur une alerte à la radio, à la télévision et sur les panneaux des gares et autoroutes, mais aussi sur des sites internet, les réseaux numériques, les panneaux d'affichage urbains ou les bornes de la Française des Jeux, pour mobiliser la population à la recherche de l'enfant enlevé et de son ravisseur, soit une cinquantaine de canaux de diffusion.


    Le chiffre : 2 006

    alerte enlèvement > La procédure. Le plan déclenché une quinzaine d'heures après l'alerte de la disparition relève d'une procédure, mise en place en France en 2006. Elle passe par la diffusion rapide, sur l'ensemble du territoire, d'informations relatives à l'enlèvement afin de retrouver les enfants le plus vite possible.

    « La priorité, c'est de localiser ce couple pour savoir exactement où il habite. » Colonel Serge Lambert, adjoint du groupement de gendarmerie de la Sarthe.

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