• Allons nous vers une nouvelle génération de Médecin attentifs à leurs patients ?

    Mon article du jour, envoyé à mon jorunal !

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    Allons nous vers une nouvelle génération de médecins plus attentifs à la santé des patients et surtout à les faire guérir ?

    Je fais partie d'un groupe de femmes, qui, bien que laissées sur le bord de la route pour manque d'ordonnances qui justifient nos prises d'Agréal, nous continuons à informer sur le sujet de ce médicament et surtout sur la catastrophe annoncée en rapport avec les Benzodiazépines et autres médicaments utilisés en psychiatrie et souvent détournés de leurs usages d'origines par les médecin ou les fabricants.

    Vous trouverez ci dessous, la Thèse d'un jeune médecin qui explique bien les liens qui existent entre les laboratoires et le milieu médical.

    Merci "A...sa", de nous avoir fait parvenir cette thèse !

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    Aux victimes d’AGREAL et à toutes les autres…

    LOUIS-ADRIEN DELARUE
    ou le choix de la Vérité…

    Voici une info, porteuse d’un véritable espoir, qui mérite une place toute particulière dans vos pages.

    Je veux croire en effet qu’elle préfigure l’avènement d’une nouvelle génération de médecins, celle que nous attendons tous, celle du courage, de l’exigence et de l’indépendance. Une nouvelle génération qui ne craindrait pas de rechercher et d’affronter la vérité, qui n’ignorerait pas le sens fondamental du serment d’Hippocrate, de la solidarité et de l’humanité…

    Celle, en un mot, qui n’aurait jamais osé se réfugier dans le déni, l’indifférence ou le mépris, alors que vous sombriez dans l’épouvantable cauchemar de l’AGREAL

    Cet espoir tangible porte aujourd’hui le nom de LOUIS-ADRIEN DELARUE. Un jeune médecin généraliste de 31 ans, exerçant en Charente, dont la thèse de fin d’étude, soutenue et acceptée à l’université de Poitiers en juillet dernier, a fait l’effet d’une bombe dans le milieu médical. Son titre :

    «Les Recommandations pour la Pratique Clinique élaborées par les autorités sanitaires françaises
    sont-elles sous influence industrielle ? A propos de trois classes thérapeutiques.»


    Après le séisme du MEDIATOR qui a ravagé l’AFSSAPS, c’est donc au tour de la H.A.S. (la Haute Autorité de Santé qui élabore les recommandations pour la pratique clinique) de voir ses fondations – tout aussi lézardées - trembler devant le réquisitoire d’un jeune thésard de province dont le courage et l’absence de langue de bois semblent ébranler tous les codes du monde universitaire.

    « Une percée phénoménale contre l’académisme universitaire. » écrivait notamment l’auteur d’un blog médical à qui je dois d’avoir découvert, en septembre dernier, l’existence de notre Louis-Adrien DELARUE. http://docteurdu16.blogspot.com/2011/08/louis-adrien-delarue-denonce-les.html

    Qu’une thèse aussi « subversive » ait pu être soutenue et agréée dans une université Française est une véritable première. «L’effet Médiator» n’étant probablement pas étranger à cet événement, on regrette néanmoins que le jury de l’université de Poitiers ne soit pas allé jusqu’au bout de sa propre audace, puisqu’il s’est cru obligé d’assortir l’obtention du titre de Docteur à une condition expresse : la suppression des identités de tous les collaborateurs et experts de la HAS mis en cause dans l’ouvrage… Un caviardage officiellement destiné à protéger l’aspirant généraliste contre les risques de plaintes en diffamation mais auquel s’ajouteront, a posteriori, quelques démarches plus difficiles à justifier, visant à décrédibiliser les conclusions d’une thèse, sans doute un peu trop médiatisée au goût de ceux qui lui avaient pourtant décerné la meilleure note…

    Mais en quoi cette thèse, estampillée de la mention « très honorable » et cautionnée depuis lors par des médecins reconnus, pourrait-elle se révéler insultante ou mensongère ? Que recèle-t-elle donc de si sulfureux ? Rien de moins ni rien de plus que les preuves des éternelles collusions entre une industrie pharmaceutique hégémonique dépourvue de scrupules et des instances sanitaires inféodées et perverties. Tout un univers de liaisons dangereuses que les victimes de la iatrogénie découvrent lorsqu’il est déjà trop tard mais qu’aucun professionnel de santé ne peut décemment ignorer…

    C’est sans aucune concession que Louis-Adrien DELARUE a choisi de passer au crible quatre recommandations de la HAS (Alzheimer, diabète de type 2, polyarthrite rhumatoïde et spondylarthrite) afin de s’assurer qu’elles étaient bien en conformité avec les connaissances scientifiques disponibles. Les stupéfiantes distorsions qui apparurent alors entre les textes des recommandations de la HAS et les études les plus sérieuses concernant trois classes de médicaments préconisés pour ces quatre pathologies, ne laissaient guère de doutes sur l’origine de ces invraisemblances.

    «Au moins la moitié des experts qui sont intervenus dans le processus de validation de ces trois classes de médicaments ont des liens assez forts avec les firmes » affirme-t-il. « Etudes scientifiques omises, présentations de données mal étayées ou connues pour être falsifiées, conclusions hâtives et mal argumentées. In fine, la HAS promeut des médicaments dont la balance bénéfice-risque est clairement défavorable et qui impactent les dépenses publiques à hauteur de centaines de millions d'euros par an.»

    Je rappelle pour mémoire que les « recommandations de pratique clinique » émises par la HAS prétendent notamment guider les professionnels de santé dans leurs prescriptions… La HAS ayant pour mission de veiller au renforcement de la qualité des soins, au bénéfice des patients, ces guides officiels constituent la référence de base non seulement pour les médecins mais aussi pour les étudiants, l’assurance maladie (via les protocoles ALD ou les CAPI) voire même la justice. Ils s’imposent à tous puisqu’ils émanent d’une autorité supérieure censée œuvrer avec toute la rigueur et l’indépendance nécessaires à l’élaboration d’une vérité conforme aux données acquises de la science et fondée sur des niveaux de preuve maximum…

    Vous avez sans doute déjà deviné les noms des médicaments mis sur la sellette ? Dans le cadre plus modeste de nos propres investigations, nous les avons souvent croisés. Il s’agit naturellement des COXIBS, ces anti-inflammatoires toujours prescrits malgré la tragédie mondiale du VIOXX (résolument ignorée en France), et des GLITAZONES, ces antidiabétiques dont je vous parlais encore il y a moins de quinze jours lorsque j’évoquais le rocambolesque feuilleton de l’ACTOS et du COMPETACT (cousins du sinistre AVANDIA retiré en 2010) susceptibles de réintégrer légalement le marché français suite aux récentes décisions européennes qui ignorent manifestement les cancers et autres dégâts dont ils sont responsables…

    Quant aux coûteux traitements anti-Alzheimer : « Absence d’efficacité clinique tangible, pour des effets indésirables graves et potentiellement mortels. », telle est la conclusion lapidaire assénée par Louis-Adrien DELARUE en cet été 2011. Depuis lors, ces pseudo anti-Alzheimer ont suscité soupçons et critiques et les labos, leaders d’opinion en tête, sont immédiatement montés aux créneaux, pour défendre leurs précieuses molécules. De fait, aux dernières nouvelles, la HAS se contentera de dégrader leur SMR (service médical rendu), qui dégringolera, sans autre forme de procès, du niveau « important » au niveau « faible » ! Une rétrogradation qui devrait – à moins d’une entourloupe de dernière minute – faire chuter leur remboursement à 15 %...

    Ceci dit, à moins qu’on ne contraigne les labos à diminuer le prix exorbitant de ces «traitements» anti-Alzheimer, ce déremboursement n’aura aucune incidence sur le déficit abyssal de notre sécu puisqu’ils sont pris en charge à 100% dans le cadre des Affections de longue durée… Selon les données de L. A. DELARUE, ils auraient à eux seuls, entre 2006 et 2009, déjà coûté plus d’un milliard d’euros. En 2010, ce sont 270 millions qui ont ainsi transité des caisses publiques vers les coffres de labos insatiables…

    Dans l’Humanité du 2 novembre dernier, sous le titre « Comment les labos pillent la sécu », le professeur Gilles BOUVENOT, président de la commission de transparence à la HAS, reconnaissait devant la journaliste Alexandra CHAIGNON, que « sur les dix médicaments les plus remboursés par la sécurité sociale en 2010, plus de la moitié représentaient un progrès thérapeutique mineur ou nul » et que « fin août 2011, sur 150 produits mis sur le marché, 139 affichaient une absence de progrès »…

    Soit 93% de « nouvelles » molécules dépourvues de toute amélioration mais néanmoins balancées sur le marché comme de vulgaires produits de consommation !?... Sans doute pour satisfaire les malheureux hypocondriaques que nous sommes ? 93% de vulgaires et coûteuses copies de médicaments, pour la plupart déjà génériqués, dont l’unique ambition est d’assurer la prospérité de l’industrie pharmaceutique, au détriment de patients abusés et d’une sécu résolument passive que les assurés ont à charge exclusive de renflouer… Des médicaments dénués d’intérêts, mais riches en effets indésirables, potentiellement graves, qui conduiront à de nouveaux drames, de nouvelles prescriptions et de nouveaux déficits… Un engrenage infernal et criminel, soigneusement lubrifié par un cynisme à toute épreuve.

    Puisque Louis-Adrien DELARUE a pris le risque de monter les pieds dans le plat, et que nous savons mieux que personne tout ce que ses conclusions impliquent en terme de souffrances et de tabous, donnons lui l’audience qu’il mérite. Je n’ai téléchargé sa thèse qu’en octobre et je ne peux que vous inciter à en faire autant. Outre le fait qu’elle est particulièrement bien écrite, vous ne serez pas dépaysées, ses références sont aussi les nôtres.

    Au fil des 217 pages, vous apercevrez les titres de revues indépendantes, plus connues des victimes et des lanceurs d’alertes que des pantins manipulés par Big Pharma, telles que PRESCRIRE, ARZNEI TELEGRAMM, MINERVA, COCHRANE… Des noms familiers, tels que ceux de Marcia ANGELL, Stéphane HOREL (« Les médicamenteurs ») ou le Professeur Jean-Louis MONTASTRUC du centre de pharmacovigilance de Toulouse qui s’était exprimé sur l’affaire de l’AGREAL. Des blogs incontournables, comme celui de PHARMACRITIQUE, ou des collectifs de médecins tels que le FORMINDEP… Sans oublier certains rapports du Sénateur François AUTAIN dont je vous rebats les oreilles depuis longtemps mais qui a le mérite, lui, de n’avoir pas attendu l’affaire du MEDIATOR pour localiser et identifier les foyers gangreneux que d’aucuns font mine de découvrir aujourd’hui !

    Bref, n’hésitez pas à vulgariser tous azimuts l’existence de cette thèse. N’hésitez pas à en parler à votre généraliste, aux étudiants que vous côtoyez… Il faut que la médecine de proximité retrouve son âme, sa liberté, qu’elle s’insurge contre un système perverti dont elle est l’ultime et incontournable maillon. Elle doit devenir notre bouclier, un rempart contre les dangers ; pas une menace…

    Voici les conclusions courageuses et solidement étayées de Louis-Adrien DELARUE : « Aucune des quatre Recommandations pour la Pratique Clinique choisies pour cette thèse n’est conforme aux données acquises de la science. Les experts en charge de ces guides recommandent des molécules dont les risques sont inacceptables au regard de leurs bénéfices, et de leur coût pour la société. Ce travail prouve que bon nombre de ces experts sont en situation de conflits d’intérêts majeurs (c’est le cas notamment de tous les présidents de groupes de travail en charge d’élaborer les quatre guides analysés) et les autorités sanitaires dont ils dépendent, ne respectent ni les règles de transparence, ni les règles d’indépendance qu’elles s’étaient fixées ou que la loi leur impose. Dès lors, il est légitime de penser que ces guides de pratique clinique sont directement biaisés par l’industrie pharmaceutique. »

    Plus que légitime en effet, puisque, suite aux interventions du FORMINDEP, la HAS a finalement été contrainte d’annuler deux de ces quatre recommandations (Diabète et Alzheimer)… !!! La première sera abrogée par le Conseil d’état. Quant à la seconde, la HAS jugera préférable de prendre les devants !

    Sur le site de Rue89, dans un article du 23 septembre(http://www.rue89.com/2011/09/23/conflits-dinterets-peut-on-se-fier-a-la-haute-autorite-de-sante-221804) le journaliste David Prochasson donnait la parole au nouveau président de l’agence, Jean-Luc HAROUSSEAU, qui tentait de se justifier : «Ces recommandations ont été faites à un moment où la politique de la HAS était moins stricte qu'elle ne l'est depuis 2010. J'espère que les recommandations prises depuis 2010 sont exemptes de conflits. A vrai dire, on n'a pas été vérifier puisque nous considérons que normalement, il n'y a pas de risques. »

    Rassurant, non ?! A croire que là où tous les Distilbène, Isoméride, hormone de croissance, Vioxx ou Agréal ont échoué, le Médiator, lui, serait subitement parvenu à terrasser les conflits d’intérêts…

    Vous trouverez la thèse du Dr Louis Adrien DELARUE en ligne sur Internet : http://www.apima.org/img_bronner/THESE-DELARUE.pdf

    Et si, après cette longue plaidoirie, vous n’éprouviez pas encore l’envie d’en savoir plus sur ce jeune pourfendeur de Big Pharma & Cie, alors voici quelques extraits plus personnels du préambule de sa thèse, cette dernière s’ouvrant sur une dédicace aussi poétique que militante :

    "A mes anges de la rue, Céleste et Colombe.
    Que l’esprit critique et l’indignation soient avec vous.»

    « Merci à mes parents, Hélène et Stéphane, qui ont su éveiller en moi la flamme critique nécessaire à l’insoumission et à l’insurrection de ma conscience. Merci d’avoir cru en mon destin de médecin généraliste… dès la première heure. (…) Monsieur le Docteur Jean-Louis LEVESQUE, merci pour tout. C’est le plus beau cadeau de fin d’études que tu pouvais m’offrir. Je tiens également à te remercier pour le grand combat que tu mènes avec d’autres enseignants, celui de la défense d’une médecine générale de proximité, humaine et solidaire. (…) Et puis merci aux lanceurs d’alerte. Le monde n’est pas une marchandise. »

    Merci à vous, Docteur DELARUE et merci à votre directeur de thèse et ex maître de stage, le Docteur LEVESQUE qui, effectivement, comme vous le souligniez récemment dans un article de la Charente Libre, ne « devait pas avoir froid aux yeux, pour vous pousser dans cette voie »... http://www.charentelibre.fr/2011/10/24/medecins-laboratoires-la-these-de-la-collusion,1061441.php

    La découverte de vos existences est une excellente nouvelle, une vraie bouffée d’espérance ; non seulement pour les derniers spécimens de généralistes qui ont su, envers et contre tout(s), rester fidèles à l’esprit de leur serment, mais aussi pour des centaines de milliers de victimes broyées par l’implacable système que vous dénoncez avec tant de maestria. Des victimes qui, à défaut d’avoir eu la chance de rencontrer des médecins de votre stature morale, ignorent toujours les sources iatrogènes de leurs pathologies ou, pire encore, sont en but au déni de praticiens plus préoccupés de leur sort, ou du salut de leurs confrères, que de celui de leurs patients…

    A l’heure où la vie humaine pèse de moins en moins lourd entre les griffes des adorateurs du CAC 40, où la santé se décline en parts de marché et en gestion comptable, l’AFSSAPS et la HAS pourront toujours changer de présidents, voire de nom, ce n’est pas une énième réforme législative sans réelle ambition qui éradiquera les perversions et assainira le milieu en chassant les marchands du temple.

    A contrario, votre discours est une profession de foi qui sonne infiniment juste et clair.

    Pour tous les citoyens qui ont, à juste titre, perdu confiance, ceux dont les dernières illusions se sont envolées avec les miasmes répugnants du lucratif H1N1 et les relents putrides du MEDIATOR, pour toutes les victimes dont on ne parle pas, celles qu’on ne diagnostique pas, par ignorance ou par lâcheté, celles qu’on abandonne, plutôt que d’assumer les conséquences insupportables de son propre aveuglement, toutes celles que le système sacrifie et jette aux oubliettes après chaque mise au rebut d’une AMM compromettante…

    Au nom de tous ces fantômes anonymes qui hantent douloureusement les interlignes de votre thèse, souhaitons, avant qu’il ne soit trop tard, que votre exemple fasse de multiples émules…

    Que l’esprit critique et l’indignation restent avec vous,

    Victime collatérale de l’AGREAL,

    Un neuroleptique dissimulé, pendant 28 ans, dans une innocente gélule contre les bouffées de chaleur…

    « La femme de + de 40 ans vue par un Homme vieillissant ! »
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