• Et on va encore nous demander de boucher les trous fait par les mauvais placements des banques !

    On a pas fini de serrer la ceinture au point qu'on ne pourra plus respirer... Les banques arnaquent le public et autres clients alors pourquoi se gêner avec les communes... on n'arrête pas de dire qu'il faut contrôler les banques et ne plus les laisser se gérer seules même après les histoires de traders le gouvernement n'a pris que des "mesurettes" pour elles et nous c'est "le gros coup de masse" à chaque fois !

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    Des milliers de communes françaises surendettées

    Par Mathilde Golla Mis à jour le 21/09/2011 à 10:18 | publié le 21/09/2011 à 07:01

     
    Dexia aurait accordé pour 25 milliards d'euros de prêts structurés avant la crise, dont certains sont devenus toxiques, à 5500 entités publiques. Le surcoût de ces crédits était évalué à 3,9 milliards d'euros à la fin 2009, selon Libération.

     

    La faillite de milliers de communes, collectivités territoriales et établissements publiques français tend à devenir une réalité. De fait, 5500 entités publiques ont souscrit à des prêts toxiques entre 1995 et 2009, selon un document confidentiel de la banque Dexia révélé par Libération.

    Ainsi, au plus fort de la bulle financière, le spécialiste du financement des collectivités territoriales aurait attribué pour 25 milliards d'euros de prêts structurés, dont certains sont devenus toxiques, à ses clients, souligne le quotidien. «Selon l'estimation faite par la banque, le surcoût de ces emprunts était évalué à 3,9 milliards d'euros à la fin 2009» avance le journal avant d'ajouter «ce qui veut dire que les collectivités devraient payer une pénalité de cet ordre».

    Il n'y aurait pas de distinction entre les communes touchées par le spectre de cette crise des «subprime» à la française. Ainsi, les «collectivités de droite comme de gauche, les grandes communautés urbaines comme les petites villes» sont concernées. Le quotidien cite l'exemple d'Antibes «qui avait emprunté 60 millions, paierait 21 millions en plus de cette somme». Les autres départements sont également affectés : «Le département de la Loire règlerait, lui, une ardoise de 22 millions en sus des 96 millions de prêts toxiques et l'hôpital de Dijon devrait s'acquitter de 31 millions d'intérêts pour un emprunt toxique de 111 millions», écrit Libération.

    Dans une interview accordé au Figaro en octobre 2008, Gérard Bayol, alors directeur général de Dexia, citait «les cabinets de conseils qui évaluaient entre 25 et 30 milliards le montant des produits structurés distribués aux collectivités». Depuis l'éclatement de la crise financière, certains de ces produits financiers complexes sont devenus toxiques. Cet été, un rapport de la cour des comptes intitulé «la gestion de la dette publique locale» a évalué le montant de ces prêts toxiques entre 10 et 12 milliards sur une dette de 160 milliards.

    D'autres banques ont distribué des prêts toxiques

    Dexia n'est pas la seule banque à avoir accordé des prêts devenus toxiques aux collectivités territoriales. Les Caisses d'Épargnes, le Crédit agricole et la Société générale auraient également été très présents sur le marché.

    Déjà au début du mois, Le Parisien-Aujourd'hui en France revelait que des centaines de communes s'étaient faites piéger par des emprunts indéxés sur le franc suisse. Attirés par des taux d'intérêt en-dessous du marché et des placements revendiqués comme sûrs par les banques, de nombreuses collectivités locales se sont en effet laissées tenter par des produits dits «structurés» utilisant des taux variables indexés sur des monnaies tel que le franc suisse. Or avec la récente flambée de la monnaie helvète, les taux d'intérêt de ces placements se sont envolés, pouvant atteindre 20%, et les pénalités de remboursement anticipées atteignent des sommets.

    Ces questions devraient être abordées aujourd'hui à l'Assemblée nationale. Claude Bartolone, député PS et président du conseil général de Seine Saint Denis, préside une commission d'enquête «sur les produits financiers à risque souscrits par des acteurs locaux». Ce dernier particulièrement concerné après avoir découvert que son département est surrendétté a déjà déclaré la guerre aux banques.

     

    « Mercredi 21 septembre 2011 »
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